Petit voyage incognito jusqu'à Drakistan [Terminé]

* Il attaque plutôt bien mais voyons voir en défense*

Je rompt le combat en reculant d'un pas. Il est essoufflé, pas moi, j'ai l'habitude.

- Bien vous attaquez bien. Maintenant on échange : j'attaque et vous vous défendez. Interdiction d'attaquer.

Il s'est mis en garde. Je lance mon poing en direction de son visage. Il détourne mon bras avant que je puisse le toucher. Je me déplace vers la gauche et cette fois je me baisse en laçant un coup de pied circulaire et rasant. Il saute au dessus.

* Pas mal pas mal mais il est temps d'en finir*

Je me glisse sur son coté, soulève son bras et lui porte deux atemis aux cotes. Il s'ecroule en cherchant son souffle.

L continuait d'attaquer quand soudain, Va'la recula d'un pas mettant ainsi fin au combat.

- Bien vous attaquez bien. Maintenant on échange : j'attaque et vous vous défendez. Interdiction d'attaquer.

L acquiesca et se mit en garde. Il était éssoufflé mais pas question de montrer ses faiblesses. Va'la tenta sa première attaque, elle lança son poing en direction de sa figure. L détourna son bras et se remit aussitôt en garde prêt à parer de nouveau ses attaques. Elle se déplaca ensuite à sa droite et en se baissant, elle lança son pied dans une attaque circulaire que L évita parfaitement en sautant par dessus. Va'la le regarda quelques instants, dans ses yeux, on pouvait lire l'envie d'en finir. L devina son intention mais trop tard. Va'la se glissa à côté de L et en lui soulevant le bras, elle lui porta une attaque aux cotes. L s'écroula alors, le souffle coupé.

-...

Après quelques minutes à terre, L se releva en se tenant les cotes. Ses cheveux était ébouriffés encore plus qu'a l'accoutumé et, à certains endroits, son visage était couvert de terre.
L maitenant presque totalement remit de l'attaque, quoique ayant encore un peu mal aux cotes, frotta ses vêtements pour en dégager la poussière puis il débarrassa son visage de la terre. Il regarda ensuite Va'la et parla d'un ton impassible, comme si le combat était déjà oublié.

- J'aurais encore quelque chose à vous dire, personne ne doit savoir que je m'appelle L car pour les habitants, L est le prince. Donc, dès que nous sommes en dehors de l'enceinte du château, je vous demande de m'appeler Rywël.

* Il s'est vite relevé et il ne montre pas ses faiblesses. C'est un bon combattant. Il ne veut pas qu'on sache qui il est ? Tant mieux ce sera plus facile pour le proteger.*

-D'accord va pour Rywël. Moi je reste Va'la peu de gens connaissent mon identité. Juste des protecteurs alors il n'y a pas de risque. Au fait vous vous défendez bien mais si nous sommes attaqués en chemin ne vous battez pas, restez en retrait et laissez moi faire d'accord ? Rentrons à l'auberge, il se fait tard. Vous prendrez le lit je dormirai derrière la porte.

Ils quittèrent la place sans un bruit pour prendre un repos bien mérité.

-D'accord va pour Rywël. Moi je reste Va'la peu de gens connaissent mon identité. Juste des protecteurs alors il n'y a pas de risque. Au fait vous vous défendez bien mais si nous sommes attaqués en chemin ne vous battez pas, restez en retrait et laissez moi faire d'accord ? Rentrons à l'auberge, il se fait tard. Vous prendrez le lit je dormirai derrière la porte.

L ne broncha pas, montrant ainsi qu'il était d'accord et il suivit Va'la jusqu'a l'auberge. Ils montèrent les vieux escliers étroits de l'auberge pour se rendre dans la chambre. L'auberge était plus médiocre et surtout inconvenable pour un prince mais L n'en avait que faire. Il entra dans la chambre puis se retourna vers Va'la.

- Si vous devez me défendre, vous vous devez d'être dans la meilleure forme possible alors prenez le lit, une chaise me suffira.

Et sans laisser le temps à Va'la re répondre, il tourna le dos et alla s'assoir sur une chaise.
La chambre de l'auberge ne comportait qu'un grand lit et deux chaise négligement posées dans un recoin de la pièce. Aucune salle de bains ni même meuble où poser ses affaires. Une fenêtre crasseuse offrait une vue assez médiocre sur le terrain vague où avait eu lieu leur entrainement.

- Vous n'etes pas obligé de me céder le lit mais bon merci beaucoup. Vous voulez une couverture ? Et vous etes sur pour la chaise ? Bon retournez-vous je me change.

Je me change en vitesse après qu'il se soit retourner et me glisse dans le lit.

-C'est bon vous pouvez vous retourner et vous installer.

J'attends qu'il se soit endormi dans sa position foetale sur sa chaise branlante avant de sombrer dans un pronfond sommeil réparateur.

- Vous n'etes pas obligé de me céder le lit mais bon merci beaucoup. Vous voulez une couverture ? Et vous etes sur pour la chaise ? Bon retournez-vous je me change.

- Cela ira merci.

A la demande de Va'la et n'ayant aucune envie de voir la jeune elfe nue, L se retourna. Il contempla les murs, ils était couverts d'une hideuse tapisserie presque totalement arrachée. Une toile d'araigné était suspendue sur l'une des paroie et sa propriétaire se délectait d'un moucheron juteux. Le plafond de la pièce était parcourut d'une multitude de fissures et L se demanda comment il pouvait encore bien tenir.

- C'est bon vous pouvez vous retourner et vous installer.

L se retourna et regarda Va'la étendu dans le lit. A la vue du vieux lit rongé par les insectes, L ne regretta pas d'avoir choisit sa chaise. Assit sur sa chaise et éreinté par cette journée, L sombra vite dans le sommeil. Va'la le regardait puis quand elle vit que L dormait, elle s'endormit à son tour.

Je me reveille à l'aube. Je me lève secoue L ou plutot Rywël.

- Debout il est deja tard et nous avons un long chemin à parcourir.

Comme L ne bouge pas je le secoue plus fort en criant.

- DEBOUT !!

L sursaute et se lève.

- Partons. Nous mangerons en marchant je veux parcourir le plus de chemin possible aujourd'hui.

Nous sortons en nous dirigeant vers le Nord, vers la grande foret des Fées, vers Drakistan.

- DEBOUT !!

L sursauta. Il dormait tranquillement quand un cri l'avait sortit de son sommeil. Il regarda Va'la, qui le tenait par les épaules. Son regard encore embrumé fixait la protectrice d'un air ahuri. L se demandait ce qu'elle pouvait bien lui vouloir.

- Partons. Nous mangerons en marchant je veux parcourir le plus de chemin possible aujourd'hui.

A ces paroles, l'air ahuri de L disparu, il avait compris pourquoi cette elfe l'avait sortit de son sommeil. Il se leva de sa chaise et encore un peu endormi manqua de tomber par terre. Ils descendirent les marches de l'escalier miteux et ils arrivèrent dans la pièce principale de l'auberge. La salle était vide et L en déduis que l'aurore était à peine là. Il songea alors au long chemin qu'il allait devoir parcourir et il soupira. Un veille homme se trouvait derrière le comptoir et il farfouillait dans une piles de vieux torchons en grommelant.

- Fouchtra, ousque je l'ais mis cte truc ( avec un accent de la campagne ).

L regarda le paysan décontenancé et sortit de l'auberge accompagné de Va'la. Ils se dirigèrent vers le Nord, vers Drakistan et vers la forêt des fées.
Ils marchaient depuis bien deux heures quand soudain, un buisson s'agita sur le côtè. L et Va'la s'arretèrent net et observèrent le buisson. Un renard apeuré en sortit et détala sous leurs pieds. La suprise passée, ils se remirent en marche.

Il est environ midi. Nous marchons en silence depuis plusieurs heure déjà quand j'entend un bruit suspect. Je sort le poignard qui est à ma cinture et me retourne tranquillement. L s'arrête. Il va parler. Je l'en empeche. Soudain cinq brigands sortent des buissons.

- La bourse ou la vie ?

C'est le plus gros qui a parlé. Je réplique.

- Je garde ma bourse et mon compagnon aussi. Par contre je vais prendre vos vies.

A ces mots je bondis sur lui et l'égorge.

*Et de un. Celui la ne m'embetera pas.*

Je remarque que L fait face à un adversaire. Je lui avait pourtant dit de ne pas se battre. Le grand blond essaye de me décapiter avec un glaive. Je baisse et lui enfonce mon poignard dans l'aine, dans le coeur et dans la gorge. Je me tourne vers un troisième adversaire et je tente de lui enfoncer mon poignard dans le coeur mais celui-ci pare mon coup

* Au moins un qui sait se defendre bon j 'ai pas le temps je vais faire la technique speciale mec.*

Je m'approche de lui et remonte vivement mon genou dans ses parties sensibles. Il pousse un grognement et se plie en deux. J'abbat le tranchant de ma main sur sa nuque. Il s'ecroule les cervicalles rompues. Je me tourne vers L mais celui-ci vient dans finir avec le dernier brigand.

- Pas mal, dit-il.

Je hausse les épaules.

- En route.

Nous repartons en laissant derrière nous cinq cadavres aux charognards.

L et Va'la marchaient déjà depuis plusieures heures. Le soleil était invisible dans le ciel gris, le temps était froid et un vent glacé venait agiter les cheveux des deux voyageurs. Soudain, un bruit se fit entendre dans l'un des buisson avoisinant. Va'la sortit immédiatement son poignard et, L allait répliquer que cela ne devait encore être qu'un quelquonque animal quand Va'la lui intima l'odre de se taire. Cinq Brigants sortirent alors des buissons et ils pointèrent leurs armes sur les voyageurs. Le plus gros de la bande, qui devait être le chef, s'exclama alors.

- La bourse ou la vie ?

L le regarda de son regard noir, lui signifiant aussi clairement qu'il refusait d'obtempérer et Va'la répliqua aussitôt.

- Je garde ma bourse et mon compagnon aussi. Par contre je vais prendre vos vies.

Quand elle eut finit ses paroles, elle se jetta sur le brigant le plus proche et l'égorgea sans qu'il puisse rien n'y faire. A son tour, L se dirigea vers l'un des brigant et, se baissant, il lança un fulgurant coup de pied dans le torse de son adversaire. Celui-ci se retrouva projeté quelques mètres plus loin et il s'étala sur le sol, inerte. Va'la jetta un regard à L mais lui, ne lui prêtait aucune attention. Quand L se releva, le dernier brigant tourna la tête dans sa direction. Dans ses yeux, on pouvait y lire toute la colère du monde. Il s'avança alors vers L, menacant. L l'aperçut à son tour et dès qu'il fut assez près, il esquiva l'attaque mal placée de son adversaire et se retrouvant derrière lui, assena un coup de pied dans les reins du brigant. L'adversaire s'écroula alors sur le sol, soulevant au passage un impressionant nuage de poussière. Va'la se retourna alors vers L qui venait juste de finir d'enlever la poussière de son pantalon. Il lui lança alors d'un ton malicieux.

- Pas mal.

A sa remarque, Va'la haussa les épaules et quand elle eut tourné le dos à L, celui-ci esquissa un lèger sourir.

- En route.

Va'la en tête et L legèrement en retrait, les deux voyageurs reprirent leur voyage. Derrière eux, les cadavres des brigants seraient bientôt recouvert d'une belle neige fraiche, leur offrant ainsi une sépulture décente à leur actes.

Le soir approchait et aucune auberge ni lieu de repos n'étaient en vue. La lune perçait aux travers des lourds nuages noirs, créant ainsi une aura presque iréelle. Le vent avait disparu mais l'air se rafraichissait avec la tombée de la nuit. Une petite brume donnait une allure fantomatique à la forêt, il y a quelques heures pourtant si accueillante. L guéttait depuis déjà une bonne demi-heure un endroit convenable où dormir, soudain une clairière apparut sur sa droite et il y vit l'endroit idéal. Sa voix résonna alors dans la forêt de plus en plus sombre.

- Je pense que nous ne trouverons pas d'auberge et que nous devrions camper ici.

L désigna de la tête la petite clairière que l'on apercevait aux travers de quelques arbres.

-En effet cette clairière a l'air parfaite.

Je pose mon sac.

-Dans mon sac vous trouverez des couvertures des alumettes et quelques provisions. Préparez le camp et le feu. Vous n'avez qu'à ramasser du petit bois dans la clairière. Je vais faire un tour voir si on ne risque rien et ramasser du bois pour le feu. Interdiction de vous éloigner.

Je m'enfonce dans la forêt sans attendre sa reponse. Je regarde les traces autour de la clairière. Juste quelques lapins. Je ramasse de gros morceaux de bois sec pour le feu et me dirige vers la clairière. Durant mon absence, L a installée les couvertures et allumé un feu. Je depose un buche dedans et pose le reste a coté. Il me tend un morceau de viande séchée qe j'avale sans appétit.

-Vous devriez dormir je vais veiller un peu.

-En effet cette clairière a l'air parfaite.

L et Va'la traversèrent alors le fin rideau d'arbres qui séparait la clairière du chemin. La clairière était plutôt petite et un maigre ruisseau coulait un peu plus loin. Un petit sapin subsistait, seul, au milieu de la clairière. Va'la s'avança la première et déposa son sac sur l'herbe humide.

-Dans mon sac vous trouverez des couvertures des alumettes et quelques provisions. Préparez le camp et le feu. Vous n'avez qu'à ramasser du petit bois dans la clairière. Je vais faire un tour voir si on ne risque rien et ramasser du bois pour le feu. Interdiction de vous éloigner.

Va'la s'enfonça alors dans la forêt sans que L ne puisse répliquer. L la regarda s'éloigner sans vraimet comprendre. Il restait là et regardait fixment le sac en réflechissant. Puis, il s'en approcha et, l'attrappant par l'une des bretelles, il le souleva du sol puis le contempla, l'index sur la lèvre. Après quelques minutes de réflexion, il le reposa au sol et farfouilla à l'intérieur. L en resortit alors deux couvertures, des allumettes ainsi que quelques victuailles. Il sortit une allumette de la boîte et il mis feu à un petit tas de brindilles, qui serait plus tard grossit par le bois de Va'la. L étala l'une des couverture près du sac et l'autre à quelques mètres. Pour finir, L s'assit sur la couverture, attrapa les provisions et entreprit de manger l'un des gateau qui trainait dans le sac.
Va'la revint avec du bois et déposa ne bûche dans le feu. Elle s'installa sur une couverture et L lui tendit alors de la viande séché qui trainaît près de lui.

-Vous devriez dormir je vais veiller un peu.

L continuait de fixer le feu et il répondit d'un ton las.

- Je n'ai pas vraiment envie de dormir...

- Comme vous voulez mais vos serez fatigué demain. Si tout se passe bien demain nous arriverons à une auberge vers le coucher du soleil sauf si il neige. Et dans ce cas là nous devrons encore dormir dehors.

La nuit a passée et ni L ni moi n'avons dormi. L'aube n'est pas encore là mais nous devons partir. Je me lève.

-Partons, je sais qu'il est encore tôt mais puisque nous ne dormons pas autant avancer.

Nous remballons nos affaires. Je prends mon sac et nous repartons.

-Pourquoi ne vouliez pas dormir ? Nous avoons pourtant marché toute la journée.

- Comme vous voulez mais vous serez fatigué demain. Si tout se passe bien demain nous arriverons à une auberge vers le coucher du soleil sauf si il neige. Et dans ce cas là nous devrons encore dormir dehors.

La nuit passa, longue, sans sommeil. Le ciel ne se découvrit pas de la nuit et cela présagait une journée couverte. L contemplait le feu, les flammes ardentes se reflaitaient et dansaient dans ses yeux, leur donnant une expression étrange. Il avait posé l'ongle de son pouce sur sa lèvre inférieur et il semblait réflechir profondément. Va'la elle, s'occupait d'enlever le sang des brigants de ses armes. L'aube approchait quand soudain, Va'la se mit debout. L leva les yeux vers elle l'air interrogateur. Il se demandait pourquoi elle se levait si soudainement.

-Partons, je sais qu'il est encore tôt mais puisque nous ne dormons pas autant avancer.

L se leva alors à son tour et ils entreprirent de ranger les affaires dans le sac. Une fois le sac plein, Va'la le mis sur son épaule et les deux voyageurs reprirent leur route.

-Pourquoi ne vouliez vous pas dormir ? Nous avons pourtant marché toute la journée.

- Et vous ?


.

-Moi je n'ai pas dormi parce que vous n'avez pas dormi. Je suis censée vous proteger. Je me ferai honte si je dormai alors que vous non.

Nous marchons depuis au moins cinq heures quand j'entends un bruit suspect derrière nous. Je scrute les arbres mais rien n'apparait. Le même bruit recommence 10 minutes plus tard sur notre gauche cette fois.

-Je crois que nous sommes observés et suivis. Mettez-vous derrière moi.

Je sors mon poignard de ma ceinture et avance prudemment en observant les alentours. Le bruissement recommence juste devant nous. Je m"arrête et me mets en garde.

-Moi je n'ai pas dormi parce que vous n'avez pas dormi. Je suis censée vous proteger. Je me ferai honte si je dormai alors que vous non.

A la réponse de Va'la, L ne manifesta aucune expression, il resta impassible comme à son habitude.
Le soleil état levé depuis plusieures heures déjà et la brume s'était dissipée. L et Va'la marchaient depuis maitenant bien longtemps. Tout à coup, un bruit de feuilles se fit entendre près des voyageurs. Va'la avança et observa les arbres pour voir d'où provenait le bruit. L , lui, avait attribué le bruit suspect à une innocente petite souris sortit du couvert des buisons, près de laquelle il s'était accroupit pour l'observer. Elle grinotait une graine et dès qu'elle vit L, elle s'enfuit en laissant son butin. L se leva et Va'la qui avait fini de scruter les environs revint vers lui. La marche continua.
Une dizaine de minutes plus tard, le bruit recommença à nouveau.

-Je crois que nous sommes observés et suivis. Mettez-vous derrière moi.

Va'la sortit le poignard de sa ceinture et avança en scrutant les arbres. Le bruit recommença encore une fois mais cette fois-ci, juste devant Va'la. Elle se mit en garde et L aussi. Soudain, une petite voix cristaline s'éleva.

- Mon bonjour jeunes voyageurs, je vous souhaite la bienvenue chez nous !

Va'la, surprise, recula d'un pas et L baissa sa garde. Une petite tête émergea d'un buisson puis, une fée aux cheveux roses en sortit.

- Je suis Myca'im une jeune fée, et vous ?

Va'la allait répliquer quand L s'avança devant elle et répondit à la fée. Il la regardait, fasciné, avec son index sur la lèvre.

- Je suis Rywël et la jeune elfe derrière moi se nomme Va'la.

La petite fée regardait L d'un air interrogateur et surpris.

- Rywël et Va'la... Vous n'avez jamais quitté votre ville n'est-ce pas ?

- En effet, mon père est très autoritaire.

- Puis-je savoir ce qui nous vaut votre visite ?

La jeune fée affichait un grand sourire sur son visage lumineux. L était imperturbable et il fixait le petit être volant.

- Nous voyageons vers Drakistan.

- Drakistan, c'est une très belle ville. Vous savez que le chemin est encore loin !

Elle leva les yeux vers le ciel.

- Et la neige ne va pas tarder.

A ce moment, un lèger flocon virvolta dans les airs et vint se poser sur le nez de L.

- En effet...

Le rire cristalin de la fée se fit alors entendre.

-Bonjour à toi Myca'im. Je sais que le Village de la Rivière n'est pas loin. Est-ce que les Fées nous offre leur hospitalité ? Sinon nous devons nous hater mon compagnon et moi car il commence à neiger.

-Bien sur nous vous offrons notre hospitalité. Tout le monde sera content de vous recevoir surtout si ton ami n'a jamais quitté sa ville. Mais dis-moi comment sait-tu que le village n'est pas loin ?

-Je connais le continent comme ma poche et une fée aussi jeune que toi ne s'éloigne pas trop de sa maison.

-D'accord je te crois.

Myca'im nous guida à travers les arbres en voletant, jusqu'à son village.

[petit interlude dans la partie Village de la Rivière]

"Il n'y a rien dans les environs pour se protéger contre la neige. Les Fées peuvent normalement tiss... Une maison de neige ? Certains animaux sa cachent dans des terriers creusés dans la neige pour résister au froid... Mais avez-vous une autre suggestion ?"

A ces paroles, la fée se mordit les lèvre. Malgrès la mauvaise visibilitée, L distingua le geste de la fée et cela l'intrigua.
Le vent glacé soufflait sans cesse, cinglant. L, ne portant qu'un malheureux vêtement, regretta de ne pas avoir une cape bein chaude. En effet, même s'il supportait très bien le froid, il avait une limite. La neige blanche entourait les voyageurs de toute part. Seul le bruit sifflant du vent venait briser le sinistre silence. Tout dans la forêt semblait avoir disparu, même la vie. Les arbres étaient devenus des ombres noires menacentes au milieu de cette brume blanche. La voix de Va'la parvint alors, insistante.

-J'aurais préféré continuer mais avec cette tempête je crois que votre solution me parait plus raisonable.

L posa alors son index sur sa lèvre. Quelle solution ? Elle avait juste parlée de trous dans la neige. A ce moment, L réalisa le sens des paroles de Va'la et un air affligé apparut sur son pâle visage. Après la stupeur passée, L avisa Va'la, déjà en train de creuser, et il entreprit alors de l'aider. Au bout d'un bon quart d'heure, l'abri souterrain fut enfin prêt. Va'la descendit la première, aussitôt suivit par Ariane puis par L. Le trou n'était pas vraiment confortable. Une atmosphére pesante s'installa sur le groupe malgrès la douce chaleur qui envahissait maitenant l'habitacle. Va'la farfouilla alors dans son sac et réussit à en resortir quelques victuailles. Elle tendit alors de la viande séchée et des fruit secs à ses compagnons. L refusa, certe il avait faim mais cette nourriture, non constituée de sucre, ne lui inspirait pas confiance. Ariane attrapa les fruit sec et les deux jeunes filles mangèrent donc. Le bruit du vent se calma pendant quelques heures, Va'la en profita pour dormir et Ariane sommeilla. Plusieures heures passèrent, un silence macabre régnait sur le maigre abri.
AU bout de plusieures heures, n'en pouvant plus, Va'la se risqua dehors. Elle entrouvrit le fin voile de neige qui recouvrait le trou et elle put enfin voir au dehors. Elle avisa alors un magnifique paysage blanc, la tempête était finie. Va'la se retourna alors et elle fit signe aux autres qu'ils pouvaient sortir. Les trois voyageurs sortirent donc de leur abri de fortune, engourdit par le froid et l'immobilitée. Soudain, Va'la éclata de rire. L se retourna alors vers elle et il la devisagea comme si elle venait d'arriver.

- Il y a quelque chose de drôle ?

Puis il setourna vers Ariane, l'interrogeant du regard.

[Attendez, je n'ai pas eu le temps de finir dsl ]
[C'est bon !!!]

Après leur sortie inespérée de l'abri, Ariane entreprit de le reboucher. Une fois ce travail achevé, la jeune fée rabattit son capuchon sur ses cheveux et tout en se frictionnant, elle indiqua une direction de son index.

"C'est par là. Mais... êtes-vous sûre d'aller bien ?"

Va'la, ne prit pas le temps de répondre à sa question et enchaîna directement d'un ton joyeux.

-Aaaaaaaaaaaaah j'ai bien cru que j'allai y passer aujourd'hui. Ca aurait été dommage. Allons-y.

Et sans attendre, elle s'engagea sur le chemin indiqué par Ariane. La jeune fée et L n'avaient eux pas bougé et il continuaient de la regarder sans comprendre.
Va'la ayant remarquer que ses compagnons ne la suivait pas, se retourna et, en haussant les épaules, et leur déclara d'un ton impatienté.

-En avant ou nous y serons encore à Noël.

Bien obligés, Ariane et L emboitèrent donc le pas à la jeune elfe voilette. Après la tempête, le soleil avait pointé derrière les lourds nuages gris et il éclairait maitenant le groupe de voyageur de ses chauds rayons. Ils marchèrent plusieures heures, la neige crissant sous leurs pas.
Le crépuscule approchait et les doux rayons du soleil disparurent à l'horizon. Soudain, une auberge se profila au bout du chemin. Les trois voyageurs exténués entrèrent donc dans cette auberge et ils louèrent trois chambres.
Chacun monta vers dans sa chambre. Une fois entré, L contempla la pièce. Comme dans toutes les auberges, la chambre était assez petite avec juste un lit, une chaise et une fenêtre entourée de vieux rideaux. Mais soudain, avisa une autre porte. Il se dirigea alors vers celle-ci et il découvrit une petite salle de bain. L en profita alors pour prendre une douche. L'eau chaude ruisselait sur sa peau, réchauffant son corps engourdit. L sortit ensuite de sa douche et aprés s'être rhabillé, il sortit de la petite pièce, une serviette sur la tête.
Il s'assit quelques instant sur la chaise puis, il se décida à descendre, sa faim ravivée par sa douche. Arrivé dans la pièce principale de l'auberge, il avisa Va'la assise à une table. Il s'approcha et s'assit en face d'elle. De l'eau dégoulinait encore des cheveux trempés de L et une méche recouvrait l'un de ses yeux.